Les sénateurs et les conseillers techniques entendent les principaux arguments en faveur des droits des enfants et des adolescents.
Dans un pas décisif vers la protection intégrale des enfants et des adolescents en Bolivie, la sénatrice Virginia Velasco a promu une réunion technique pour socialiser le projet de loi qui propose d’éliminer toutes les exceptions qui permettent actuellement le mariage ou l’union avec des mineurs de moins de 18 ans. L’initiative a été coordonnée conjointement avec Ipas Bolivie et a eu lieu le 9 avril 2025 devant les sénateurs et leurs équipes techniques, qui ont entendu de première main les fondements juridiques et sociaux de la proposition à l’Assemblée législative plurinationale de Bolivie.
Malena Morales, directrice nationale d’Ipas Bolivie, et Monica Baya, secrétaire technique de la Communauté des droits de l’homme. Malena Morales, directrice nationale d’Ipas Bolivie, et Monica Baya, secrétaire technique de la Communauté des droits de l’homme. Les deux experts ont partagé des analyses approfondies des conséquences des mariages et unions précoces et forcés (MUITF) dans une perspective globale qui inclut la santé sexuelle et reproductive, le développement social, le cadre juridique international actuel et l’impact sur le projet de vie.
Au cours de la session, il est apparu clairement que le mariage précoce est une forme de violence et une grave violation des droits de l’homme. Les filles et les adolescentes qui contractent ces unions sont souvent confrontées à un cycle d’exclusion qui limite leur accès à l’éducation, à la santé, à l’autonomie économique et à leur plein épanouissement en tant que citoyennes.
La proposition législative vise à éliminer les violations juridiques qui permettent actuellement de justifier ou de valider ces unions dans certaines circonstances, ce qui perpétue des pratiques culturelles néfastes et viole les engagements internationaux pris par l’État bolivien en matière de droits de l’homme et de protection de l’enfance.
« Ce type d’espaces de dialogue, d’information et de sensibilisation est essentiel pour légiférer en connaissance de cause et s’engager en faveur de nos enfants et de nos adolescents. Nous nous engageons à approuver ce projet de loi. « La sénatrice Virginia Velasco, qui est à l’origine de l’initiative législative, a souligné l’importance de déconstruire des réglementations solides qui garantissent un développement sans violence pour toutes les filles et les adolescentes de Bolivie.
La socialisation du projet représente une étape fondamentale vers un cadre juridique plus juste et plus protecteur, dans lequel les enfants ne sont plus soumis à des décisions qui compromettent leur avenir. Avec le soutien des organisations de la société civile, des spécialistes des droits de l’homme et des acteurs législatifs engagés, il ouvre la voie à une Bolivie plus équitable et plus sûre pour tous, sans exception.