Le président de l’organisme international a publié sur son compte Twitter officiel: « Les femmes doivent toujours avoir le droit de choisir lorsqu’il s’agit de leur corps et de leur santé.
Il a ajouté : « Restreindre l’accès à l’avortement ne réduit pas le nombre de procédures, mais pousse les femmes et les jeunes filles à recourir à des procédures dangereuses. L’accès à un avortement sûr sauve des vies.
Pour sa part, l’OMS considère que : « Le manque d’accès à des services d’avortement sûrs, rapides, abordables et respectueux constitue un risque non seulement pour le bien-être physique, mais aussi pour le bien-être mental et social des femmes et des jeunes filles.
En outre, les chiffres officiels révèlent que près de la moitié des grossesses annuelles dans le monde ne sont pas planifiées. En ce sens, 6 sur 10 ne sont pas désirées et 3 sur 10 se terminent par un avortement provoqué.
Dans le même temps, l’OMS met en garde : « L’avortement est sûr lorsqu’il est pratiqué selon une méthode recommandée par l’OMS (…) Cependant, lorsque les femmes ayant une grossesse non désirée se heurtent à des obstacles pour obtenir un avortement de qualité, elles ont souvent recours à des avortements à risque.
Ces déclarations interviennent dans le contexte d’un document provisoire révélant que la majorité des juges de la Cour suprême des États-Unis envisage d’interdire l’interruption de grossesse.