Les grossesses chez les adolescentes ont diminué de 39 % entre 2015 et 2023

Sep 4, 2024 | Notre pays

Au cours des neuf dernières années, le nombre de grossesses chez les adolescentes est passé de 82 416 en 2015 à 32 660 en 2023, selon les données du Système national d’information sanitaire (SNIS) du ministère de la santé. Cette diminution représente une baisse de 39 % des grossesses chez les adolescentes.

« En 2016, le nombre de cas est passé de 82 416 à 68 916. En 2017, il est passé à 60 850. En 2018, 56 910 cas ont été enregistrés. En 2019, 49 044 cas et en 2020, 39 999 cas. En 2022, le nombre de cas a été réduit à 35 470 et en 2023 à 32 660 », a déclaré Alexia Paredes, de l’unité des services de santé et des réseaux de qualité, lors d’une conférence de presse.

Grossesses
L’autorité a expliqué qu’il y a eu une période, entre 2020 et 2021, où le nombre de cas est resté pratiquement le même. Cela est dû à la pandémie de COVID-19, qui a empêché le travail du secteur de la santé, lequel a repris ses activités normales en 2022.

M. Paredes a noté que le taux de grossesse chez les adolescentes, qui représente le pourcentage total de grossesses dans tous les groupes d’âge, a diminué au cours des neuf dernières années, passant de 18,7 % à 14,26 %.

« Cette diminution est due à différents facteurs tels que l’orientation en matière de santé sexuelle et reproductive, car plus ils sont informés, plus ils mettent de temps à commencer leur vie sexuelle et le projet de vie que chaque adolescent élabore pour lui-même », a-t-il fait valoir.

Selon lui, le système de santé unifié (SUS) « a brisé la barrière économique depuis 2019 », ce qui a permis aux jeunes d’accéder aux centres de santé pour s’informer sur les méthodes contraceptives.

Méthodes contraceptives
Selon les données qu’elle a présentées, depuis 2018, l’utilisation des préservatifs a augmenté pour atteindre 38,8 % en 2023. En revanche, les « méthodes naturelles » ont diminué à 14 %.

En outre, M. Paredes a souligné l’application de l’implant sous-cutané, qui sera utilisé à 19 % en 2023. Il a rappelé que cette méthode a une durée de vie à long terme pouvant aller jusqu’à cinq ans.

Elle a réaffirmé l’engagement du gouvernement à fournir un accès à tous les adolescents et à les aider dans leur santé sexuelle et reproductive et leur « santé globale ».