Le 11 avril, la campagne « Ni esposas, ni concubinas. Les filles sont des filles », une initiative promue par Ipas Bolivie qui vise à sensibiliser au problème des unions précoces et forcées et à promouvoir un changement social urgent. À cette occasion, le réseau Bolivisión a officiellement rejoint la campagne et a soutenu sa diffusion par le biais d’un événement retransmis en direct sur les pages Facebook des deux institutions, contribuant ainsi à ajouter des voix à la défense des droits des filles.
Le Parlement bolivien débat actuellement d’un projet de loi visant à interdire les mariages et les unions libres avec des personnes âgées de moins de 18 ans. Cette législation vise à protéger les enfants et les adolescents des mariages et unions précoces et forcés (MUITF) et de leurs conséquences.
Dans ce contexte, la campagne vise à sensibiliser aux impacts négatifs de MUIFT sur la vie des filles et des adolescentes en Bolivie. Elle souligne également l’urgence de positionner cette question dans le débat public et d’exiger des actions concrètes dans le pays.
José Schulz, ambassadeur d’Allemagne, et Adela Yapu, directrice du programme Ipas Bolivie, qui ont souligné l’importance de créer des alliances entre les institutions, les pays et les médias pour travailler ensemble à la sensibilisation et à l’action face à cette réalité.
Martín Vidaurre, coordinateur politique d’Ipas Bolivie, et le Dr. Germany Hurtado, consultante en santé, ont ensuite présenté le contexte de MUIFT, en soulignant les conséquences sanitaires telles que la violence sexuelle et physique, les grossesses non désirées, ainsi que l’impact sur le développement et les projets de vie des filles et des adolescentes.
Wara Rojas, coordinatrice de la communication pour Ipas Bolivie, et Pamela García Ecos, responsable nationale de la presse pour Bolivision, ont commenté les actions de la campagne et présenté la boîte aux lettres des histoires anonymes, une plateforme numérique qui permet aux gens de partager en toute sécurité et en toute confidentialité leurs expériences personnelles ou proches avec la MUITF. Cet outil vise à amplifier les voix réduites au silence et à apporter des témoignages au débat public.
La campagne a également sa page officielle sur Instagram, où elle partage des déclarations de différentes autorités, de personnalités publiques et du grand public qui s’expriment contre MUIFT. Dans le même temps, des histoires qui rendent le problème visible sont également postées.
Vous pouvez ajouter votre voix en laissant un témoignage dans la boîte aux lettres numérique ou devenir ambassadeur de la campagne. Prenez contact via Instagram, où votre opinion peut être rendue visible dans une vidéo. Chaque voix compte, chaque action contribue.
Regardez l’intégralité de l’événement sur le lien suivant : https://www.facebook.com/share/v/1HZ2jTybbJ/
Partagez ou découvrez des histoires dans la boîte aux lettres anonyme : https://padlet.com/boliviaipas/ni-esposas-ni-concubinas-las-ni-as-son-ni-as-3hlb6wjcja50k5iw
Visitez le site officiel de « Ni esposas Ni concubinas » : https://www.instagram.com/niesposasniconcubinas/