Le 23 mai, Ipas Bolivie a dirigé la Conférence départementale interagences pour la prise en charge des victimes de violences sexuelles à l’hôtel Presidente, dans la ville de La Paz. Cette réunion visait à renforcer la coordination entre les principales institutions et à améliorer la prise en charge globale des victimes de violences sexuelles.
Cette activité fait partie des efforts d’Ipas Bolivie pour renforcer la mise en œuvre de l’itinéraire d’action interinstitutionnel (RAI), un outil promu par le gouvernement bolivien pour garantir des réponses coordonnées, opportunes et fondées sur les droits aux femmes, aux adolescentes et aux fillettes victimes de violences sexuelles. Ipas a accompagné ce processus en fournissant une assistance technique, en générant des données clés et en promouvant des espaces de coordination entre les secteurs de la santé, de la justice, de la police et des services spécialisés.
L « événement a rassemblé des représentants et du personnel d’institutions clés dans ce processus, y compris des hôpitaux de premier et de second niveau, la Force spéciale de lutte contre la violence (FELCV), le Service départemental de santé (SEDES), et le ministère de la Santé et des Sports. L’objectif principal de la conférence était de renforcer l’engagement interinstitutionnel, d » échanger des expériences et d’actualiser les connaissances techniques pour une meilleure mise en œuvre du RAI dans le département de La Paz.
Juan Carlos Camacho, directeur technique de SEDES La Paz, le ministère de la Santé et des Sports, Malena Morales, directrice nationale d’Ipas Bolivie, le Cnl. DESP. Mirco António Sokol Saravia, directeur A.I. de la FELCV ; et la représentation du ministère public. Toutes les autorités ont convenu de l’importance d’une action conjointe qui donne la priorité au bien-être physique et émotionnel des survivants.
Au cours de la matinée, les principaux obstacles identifiés dans la collecte de preuves médicales, l’utilisation du certificat unique de la loi 348 et l’interruption légale de grossesse ont été présentés, ainsi que la valeur de la boîte à preuves dans les processus judiciaires. Le personnel de la FELCV a également dispensé une formation sur la chaîne de possession et son importance pour garantir la justice.
Dans la deuxième partie de la journée, les participants se sont organisés en tables thématiques pour travailler sur des cas simulés nécessitant une articulation entre les différents secteurs. Ces exercices ont permis aux participants de réfléchir au rôle de chaque institution au sein du RAI et de s’entraîner à une coordination efficace au profit des victimes.
Le sergent-major Jorge Luis Choque Fernández, responsable du domaine de la prévention, de la formation et de la coordination interinstitutionnelle du Felcv, a commenté l’événement :
« Je pense qu’il est très important de concentrer nos critères aux tables de travail pour standardiser certaines procédures, ce qui nous permettra de mieux prendre en charge les victimes qui se présentent à la police et aux centres de santé, et de renforcer nos efforts inter-agences.
La journée s’est achevée par la remise de boîtes de preuves aux établissements de santé, réaffirmant l’engagement des institutions présentes à continuer de renforcer la prise en charge globale, empathique et non victimisante de toutes les victimes de violences sexuelles.