Ipas Bolivie, avec le soutien de la Suède, promeut une couverture médiatique des violences sexuelles fondée sur les droits de l’homme

Fév 17, 2025 | Non classifié(e)

Plus de 20 journalistes ont participé à l’atelier « La violence sexuelle et ses conséquences. Une approche journalistique nouvelle et urgente », qui s’est tenu les 13 et 14 février à La Paz. L’initiative a été promue par Ipas Bolivie, en alliance avec la Fondation pour le journalisme et avec le soutien de l’ambassade de Suède, dans le but de renforcer les capacités des journalistes dans la couverture de la violence sexuelle et sexiste. Cette formation réaffirme l’engagement de ces institutions à promouvoir un journalisme éthique dans une perspective de droits de l’homme, contribuant ainsi à la visibilité et à la prévention de ce problème dans le pays.

« Dans mon travail de journaliste à la télévision et à la radio dans les communautés, il y a un grand besoin d’aborder ce problème de manière adéquate et de fournir à la population les informations exactes dont elle a besoin. Il est de notre devoir de continuer à apprendre afin d’améliorer notre travail », a déclaré Sonia Quispe, journaliste de F10.

Groupe de Boliviens autour d'une table

Au cours de cet atelier de deux jours, les aspects fondamentaux du traitement adéquat des cas de violence sexuelle dans les médias ont été abordés. Les axes thématiques comprenaient la violence sexuelle du point de vue de la santé, du droit et des politiques publiques, le cadre réglementaire de l’interruption légale de grossesse et l’application d’une perspective de genre dans le travail journalistique.

L’atelier a réuni des spécialistes de la santé sexuelle et reproductive, de la législation et du journalisme inclusif avec une approche du genre et des droits de l’homme. Henry Flores, coordinateur de la santé pour Ipas Bolivie, Martín Vidaurre, coordinateur des politiques pour Ipas Bolivie, et Amparo Canedo, journaliste et directrice de Guardiana.

Les deux journées de formation se sont achevées sur l’espoir que ces ateliers continueront à être reproduits, mais avec une portée plus large et en impliquant les rédacteurs en chef et les attachés de presse. Leur participation est essentielle pour garantir une approche globale et responsable de la violence sexuelle dans les médias.

Travailler sur des questions autour d'une table.