Le président Luis Arce s’est engagé à lutter contre la violence et les abus sexuels à l’encontre des femmes et des enfants en renforçant les mécanismes institutionnels de sanction.
Dans son message, qui commémore le 198e anniversaire de l’indépendance de la Bolivie, le président a exhorté les opérateurs de la justice à ne pas entraver la mise en œuvre des mesures de lutte contre ces crimes.
« Les règlements ne suffisent pas, il faut s’attaquer aux fondements du plus ancien système d’oppression, le patriarcat, et donc travailler à partir des familles, dans l’éducation à tous les niveaux, en plus de créer et de renforcer les mécanismes institutionnels qui nous permettent de prévenir la violence à tous les niveaux, mais aussi de punir de manière exemplaire les auteurs de crimes de violence à l’encontre des femmes et des enfants », a déclaré Mme Arce.
LOIS
Il a souligné qu’en plus des lois soumises à l’Assemblée législative, comme celle qui renforce la loi 348 et celle qui établit l’imprescriptibilité des délits d’abus sexuels sur les enfants et les adolescents, le gouvernement travaillera sur des politiques et des réglementations pour corriger les déficiences actuelles.
« L’appel aux opérateurs de la justice, à ne pas mettre d’obstacles sur le chemin de cette mission qui nous convoque tous, à travailler dur pour obtenir une justice opportune, à ne pas permettre l’impunité et à montrer, du plus haut juge au dernier fonctionnaire judiciaire, la volonté de faire de la justice un droit du peuple », a exigé M. Arce.
Selon les données du ministère public, 51 féminicides et 11 infanticides ont été enregistrés depuis le début de l’année. La plupart des cas de violence à l’encontre des femmes et des mineurs se produisent dans le cadre familial.
NOTE COMPLÈTE DANS LA RAZÓN