En Bolivie, moins de 50 % des femmes ont accès à des contraceptifs.

Oct 8, 2023 | Notre pays

Le panel du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), dans sa dernière mise à jour, a indiqué la situation de la santé sexuelle et reproductive dans le monde. Les dernières données indiquent qu’en Bolivie, au Pérou, au Venezuela, en Argentine, en Équateur et en Uruguay, en moyenne, 5 femmes sur 10 ont accès à des méthodes contraceptives, qu’elles soient traditionnelles ou modernes.

Les informations de l’UNFPA visent à « mettre en lumière la santé et les droits des personnes dans le monde, en particulier des femmes et des jeunes ». Les chiffres sont obtenus par les agences des Nations Unies et sont mis à jour annuellement.

Selon le panel, en Bolivie, 48 % des femmes âgées de 15 à 49 ans utilisent une forme de contraception. Au Pérou, ce pourcentage est de 51 %. Au Venezuela, 56 % des personnes interrogées utilisent une méthode de contrôle des naissances, tandis qu’en Argentine, ce pourcentage est de 58 %. L’Équateur et l’Uruguay ont le même taux de prévalence : 59%.

Ces pourcentages changent lorsque les femmes sont discriminées sur la base de leur statut matrimonial. L’utilisation de méthodes contraceptives par les femmes mariées ou vivant en concubinage augmente. Par exemple, en Bolivie, 68 % des femmes ayant un partenaire stable utilisent une méthode quelconque. Au Pérou, ce pourcentage s’élève à 77 %. Au Venezuela, il est de 76 % ; en Argentine, il est de 71 %, en Équateur, de 80 % et en Uruguay, de 79 %.

Dans d’autres pays comme la Chine, 71 % des femmes âgées de 15 à 49 ans utilisent des moyens de contraception ; si elles sont mariées, ce pourcentage s’élève à 85 %. Au Canada, 73 % des femmes le font. La Finlande est le pays où le taux de prévalence de la contraception est le plus élevé (79 %). Au Canada comme en Finlande, l’utilisation de la contraception par les femmes mariées ou vivant en concubinage est de 82 %.

Pour le Fonds des Nations unies, la possibilité d’accéder à des préservatifs, à des contraceptifs modernes, à des médicaments et à du matériel est essentielle pour la planification familiale, la prévention du VIH et d’autres maladies et infections sexuellement transmissibles. Comme l’explique le site web de l’agence : « La sécurité des produits de santé génésique est une chaîne de processus qui nécessite une planification, un achat stratégique de produits et une attention technique et opérationnelle à la distribution et à la surveillance continue. Il faut veiller à la continuité de l’approvisionnement, à l’absence de pénurie et à ce que la distribution des produits atteigne les zones les plus reculées, en particulier les zones rurales.

La possibilité d’obtenir ces intrants, souligne l’agence, est une condition nécessaire mais non suffisante pour garantir les droits reproductifs. Depuis la Conférence internationale sur la population et le développement qui s’est tenue au Caire en 1994, les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont réalisé d’importants progrès en matière de garantie de l’accès de la population à la planification familiale : « Tous les pays de la région disposent de politiques publiques et fournissent gratuitement à la population des méthodes contraceptives modernes », indique l’agence.

Malgré cela, le FNUAP explique que pendant la pandémie de coronavirus, les besoins non satisfaits dans la région sont passés de 11 % à 17 %, ce qui signifie que 20 millions de femmes ont des besoins non satisfaits en matière de contraception, ce qui représente un recul de 30 ans pour cet indicateur.

Selon les Nations unies, la planification familiale est essentielle à l’autonomisation des femmes, à la réduction de la pauvreté et au développement durable. Toutefois, dans les pays en développement, on estime que « quelque 214 millions de femmes n’ont toujours pas accès à des méthodes de planification familiale sûres et efficaces ». Les raisons en sont la désinformation, le manque de services et le manque de soutien de la part des partenaires ou des communautés. Selon les Nations unies, ces causes empêchent les femmes de « construire un avenir meilleur pour elles-mêmes, leurs familles et leurs communautés ».

L’accès à une planification familiale sûre et volontaire est un droit de l’homme, explique l’UNFPA. Le Fonds note que la planification familiale englobe « l’information, les moyens et les méthodes qui permettent aux gens de décider s’ils veulent avoir des enfants, le nombre d’enfants et les intervalles entre les naissances ». Elle comprend un large éventail de contraceptifs (pilules, implants, dispositifs intra-utérins, procédures chirurgicales et méthodes de barrière telles que les préservatifs) et de méthodes non invasives telles que le rythme et l’abstinence.

NOTE COMPLÈTE DANS L’AVIS