La décision de la Chambre des députés de rejeter un projet de loi sur les crimes sexuels contre les mineurs a déclenché une vague de protestations et d’indignation parmi les citoyens et les militants, qui demandent l’adoption de la législation.
Lundi, des dizaines de personnes se sont mobilisées à La Paz pour manifester leur opposition à la décision du Parlement, qui a rejeté le projet de loi par 54 voix contre, celles du Movimiento al Socialismo (MAS), de Comunidad Ciudadana et de Creemos, contre 44 voix pour et trois votes blancs.
Le projet de loi visait à rendre imprescriptibles les crimes de pédophilie et à créer une commission de la vérité. Il a été présenté par le gouvernement de Luis Arce après qu’une enquête d’El País a publié le contenu du journal du jésuite espagnol Alfonso Pedrajas, dans lequel il raconte les abus qu’il aurait commis sur des mineurs en Bolivie.
Selon les opposants, la structure avec laquelle la commission de vérité serait composée, ainsi que les désaccords sur les relations consensuelles entre adolescents ont été les raisons du rejet de la loi.
NOTE COMPLÈTE DANS EL PAÍS