Le maire de la ville de Potosí, Jhonny Llally, a été envoyé en détention préventive à la prison de Santo Domingo de Cantumarca dans le cadre d’une plainte pour abus sexuel. Bien que le ministère public ait demandé trois mois, le tribunal a ordonné une détention préventive de 15 jours.
Roxana Choque, procureur départemental de Potosí, a indiqué que la durée de la détention provisoire avait fait l’objet d’un appel. Llally a comparu lors d’une audience préventive pour l’une des quatre plaintes relatives à des agressions sexuelles déposées contre lui.
La plainte concerne des attouchements indécents et la présence d’un mineur.
« Je comprends que c’est à cause de la plainte pour abus sexuel. Il aurait touché l’une de ses secrétaires, même en présence d’un enfant de huit ans », a brièvement déclaré M. Choque aux médias.
Le maire a été conduit à la sortie du tribunal sous une forte présence policière.
Le maire a été conduit à la sortie du tribunal sous une forte présence policière alors que les victimes et leurs proches l’attendaient à l’extérieur du tribunal. M. Choque estime que le délai de 15 jours est trop court pour mener à bien les enquêtes sur les allégations.
Les preuves présentées confirment la paternité et les risques procéduraux existants.
Au cours de l’audience, des preuves ont été présentées sur la paternité probable de l’accusé et il a été démontré qu’il existait des risques procéduraux tels que le danger de fuite et l’obstruction. Sur cette base, le juge a ordonné une détention préventive de 15 jours ; cependant, un appel a été interjeté pour demander une prolongation de trois mois, a expliqué M. Choque.
Deuxième autorité envoyée en détention provisoire à Potosí.
Il est important de noter qu’il s’agit de la deuxième autorité à être envoyée en détention préventive après le gouverneur Jhonny Mamani, qui a été envoyé en prison pour une plainte de légitimation de profits illicites liés à des irrégularités dans l’achat manqué de 41 ambulances.








