Entre le 1er janvier et le 18 août, 30 699 cas de violence liés à la loi 348 visant à garantir aux femmes une vie sans violence ont été enregistrés. Sur ce chiffre, 75 % étaient concentrés dans l’axe central du pays, c’est-à-dire Santa Cruz, La Paz et Cochabamba.
Les données ont été publiées par le ministère public, qui indique que la violence familiale ou domestique est la plus signalée, avec 23 182 cas, suivie par les abus sexuels, avec 2 170 cas.
Selon les données fournies par la directrice du bureau du procureur spécialisé dans les délits de genre et les délits juvéniles, Alejandra Rocha, les chiffres des plaintes pour violence par département sont les suivants : Santa Cruz, 10 611 ; La Paz, 7 725 ; Cochabamba, 4 727 ; Tarija, 2 074 ; Potosí, 1 801 ; Chuquisaca, 1 691 ; Beni, 993 ; Oruro, 791, et Pando 286.
Le nombre de plaintes pour violence familiale ou domestique s’élève à 23 182 dans tout le pays. Viennent ensuite les abus sexuels (2 170), les viols (1 861), les viols d’enfants ou d’adolescents (1 634) et les viols (1 094), entre autres.
FEMINICIDE
À ce jour, 92 cas de tentatives de féminicide ont été enregistrés dans l’ensemble du pays.
Face à cette situation, le procureur Rocha a indiqué que le ministère public encourageait la création d’une table ronde nationale pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et qu’une réunion se tiendrait le 21 août dans la ville de La Paz.
De même, le troisième congrès international contre la violence sexuelle, intitulé « Meilleures pratiques pour la prise en charge des victimes de violence sexuelle », est organisé les 23, 24 et 25 août dans la ville de Cochabamba.