« Cette campagne s’intitule 90-70-90, en rapport avec ce qui compte vraiment pour nous, les femmes ; les mesures que nous prenons sont les suivantes : 90-70-90. Il s’agit de 90 % des filles vaccinées contre le papillomavirus entre 10 et 15 ans, de 70 % des femmes qui subissent un test à haut rendement à 35 ans, puis à 45 ans, et de 90 % des femmes atteintes d’une maladie du col de l’utérus qui reçoivent un traitement », a expliqué la ministre de la santé et des sports, María Renée Castro.
La lutte contre le cancer du col de l’utérus est considérée comme une nécessité impérative. Selon les données fournies par le ministère de la santé, « le cancer du col de l’utérus (CaCu) est la principale cause de maladie et de décès chez les femmes en âge de procréer en Bolivie. Entre 2016 et 2023, 13 415 nouveaux cas ont été détectés, dont 35,5 % concentrés à Santa Cruz, 30,8 % à La Paz et 16 % à Cochabamba ».
VPH
C’est pourquoi cette vaste campagne nationale a été lancée. D’une part, les femmes sont encouragées à se soumettre à un frottis et, d’autre part, elles ont accès à un test gratuit de dépistage du papillomavirus. Cela permet au médecin d’effectuer un suivi en temps utile si le virus est identifié et de proposer un traitement précoce.
« La principale cause du cancer du col de l’utérus est l’infection persistante par les types à haut risque du virus du papillome humain, qui se transmet principalement par contact sexuel », a déclaré le ministère dans une note institutionnelle.
La campagne comprend également une intensification de la vaccination contre le papillomavirus. Des doses sont disponibles dans le système de santé pour tous les enfants à partir de l’âge de 10 ans. L’objectif est de prévenir le virus et de réduire ainsi le risque de cancer du col de l’utérus.
« Pour le mois de la prévention du cancer du col de l’utérus, la vaccination sera étendue aux filles et aux garçons âgés de 10 à 14 ans jusqu’au 30 juin 2025 », a indiqué le ministère de la santé.
La campagne est menée dans les neuf départements. Le dépistage du papillomavirus et la vaccination sont gratuits dans les centres de santé, a précisé le ministère.