25% des étudiantes universitaires de l’UMSA déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel

Nov 28, 2024 | Notre pays

Une étude réalisée par la Coordinadora de la Mujer et l’Universidad Mayor de San Andrés (UMSA) a révélé que 2,5 étudiantes sur 10 ont été victimes de harcèlement sexuel à un moment ou à un autre de leur cursus universitaire.

L’étude a été réalisée en octobre et novembre de cette année, avec un échantillon de 1 697 étudiants et 30 entretiens menés dans 13 facultés. Parmi eux, 423 (25 %) ont déclaré avoir été victimes de harcèlement sexuel, et 53 % d’entre eux ont admis que le harcèlement avait eu un impact négatif sur leurs performances académiques et personnelles.

L’étude a également révélé que les principaux harceleurs sont les enseignants et qu’aucune des personnes concernées n’a signalé l’incident : 28 % parce qu’elles ne faisaient pas confiance aux autorités universitaires ; 26 % parce qu’elles ne pensaient pas que le problème était suffisamment grave ; 20 % parce qu’elles craignaient des représailles ou d’être stigmatisées ; 18 % parce qu’elles ne savaient pas comment procéder ; et 8 % pour d’autres raisons.

Dans ce contexte et à temps pour diffuser ces résultats préliminaires, lors de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, une nouvelle section web a également été présentée sur le portail universitaire umsa.bo, qui intègre un chatbot interactif appelé Andy, conçu pour informer, prévenir et fournir un soutien aux étudiants touchés par des situations de harcèlement et de harcèlement sexuel.

Le projet, intitulé « Agissez, arrêtez le harcèlement sexuel à l’université », est promu par le coordinateur des femmes, en collaboration avec le département de la recherche, des études supérieures et de l’interaction sociale (Dipgis) et SLIM UMSA, avec le soutien financier du fonds d’innovation de l’association suédoise pour l’éducation à la sexualité (RFSU). Son objectif est de promouvoir la sensibilisation, de prévenir le harcèlement sexuel dans l’environnement universitaire et de garantir des espaces sans violence pour les femmes.